Nous
étions donc huit artistes venant de tout bord, avec un intérêt
commun pour la Bande dessinée à nous réunir dans le cadre de la
salle Danielle Burbeau, sise dans l’espace culturel Gambidi, autour
de notre enseignant de circonstance. Une activité qui s’étendra
sur quatre jours, (du 12 au15 décembre 2019) de partages
intenses, couronnées par un vernissage présenté le dernier
jour.
Les participants en pleine session |
En
la matière, il y avait fort à faire, Japhet démarrera la session
en faisant le tour de ses travaux pour se présente, avant de
proposer à travers une présentation fortement documentée son style
particulier et original, dans la conception de ses personnages. Une
originalité qui découle de sa source d’inspiration.
Japhet
Miagotar crée les personnages de ses histoires en s’inspirant de
modèles réels ou photographiés, de masques et de statuettes
Africains. Ce qui le pose en un des rares et dignes défenseurs de la
culture africaine, qui, malgré son inestimable richesse, est
généralement éclipsée sur la scène internationale par les concurrentes, les plus
imposantes.
Son
processus de création décomposé en quatre étapes a ainsi été
progressivement transmis aux participants, qui repartiront outillés,
d’une nouvelle méthode de création, et inspirés par une
technique et une pratique inédites, comme en témoigne le vernissage
du dernier jour.
Une photo de famille des participants à l'atelier, en compagnie du formateur (au centre) et des encadreurs de l'ECG.
Il
faut ; pour encourager la vulgarisation de telles activités ; reconnaître et saluer à sa juste valeur, les apports des différents
intervenants ; à l’ECG
qui,
en fin connaisseur du milieu culturel Burkinabè, a eu le flair et
tact d’une telle organisation ; à Japhet pour sa
disponibilité, à litteraturhaus Stuttgart
et au Goethe
Institut Ouaga
pour avoir permis l’évènement.
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