vendredi 20 décembre 2019

Atelier de BD axé sur la culture Africaine

De passage à Ouagadougou dans le cadre d’une exposition, Japhet Miagotar, Bédéiste Camerounais, auteur notamment de « Cargaison mortelle à Abidjan » ; a bien voulu, sur une invitation de l’espace culturel Gambidi, offrir un atelier sur le concept d’appropriation des éléments de la culture africaine à quelques artistes concernés, de la place.

Nous étions donc huit artistes venant de tout bord, avec un intérêt commun pour la Bande dessinée à nous réunir dans le cadre de la salle Danielle Burbeau, sise dans l’espace culturel Gambidi, autour de notre enseignant de circonstance. Une activité qui s’étendra sur quatre jours, (du 12 au15 décembre 2019) de partages intenses, couronnées par un vernissage présenté le dernier jour.

Les participants en pleine session
Une occasion en or pour ce domaine, qui souffre tant du manque, de ce genre de rencontre. Il faut dire que des rendez-vous de ce type offrent une double opportunité d’apprentissage et de perfectionnement. Celle qui s’opère de pair à pair, et surtout aussi, celle reçue du formateur.
En la matière, il y avait fort à faire, Japhet démarrera la session en faisant le tour de ses travaux pour se présente, avant de proposer à travers une présentation fortement documentée son style particulier et original, dans la conception de ses personnages. Une originalité qui découle de sa source d’inspiration
Japhet Miagotar crée les personnages de ses histoires en s’inspirant de modèles réels ou photographiés, de masques et de statuettes Africains. Ce qui le pose en un des rares et dignes défenseurs de la culture africaine, qui, malgré son inestimable richesse, est généralement éclipsée sur la scène internationale par les concurrentes, les plus imposantes.
Son processus de création décomposé en quatre étapes a ainsi été progressivement transmis aux participants, qui repartiront outillés, d’une nouvelle méthode de création, et inspirés par une technique et une pratique inédites, comme en témoigne le vernissage du dernier jour.


Une photo de famille des participants à l'atelier, 
en compagnie du formateur (au centre) et des encadreurs de l'ECG.


Il faut ; pour encourager la vulgarisation de telles activités ; reconnaître et saluer à sa juste valeur, les apports des différents intervenants ; à l’ECG qui, en fin connaisseur du milieu culturel Burkinabè, a eu le flair et tact d’une telle organisation ; à Japhet pour sa disponibilité, à litteraturhaus Stuttgart et au Goethe Institut Ouaga pour avoir permis l’évènement.







Dessins de presse




Bande dessinée

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Parue dan "votre santé" N0 276