lundi 31 décembre 2018

L’équilibre


 Un vieux singe paressait sur le faite d’un arbre sous lequel, vint à passer, un cochon envieux.
- Aidez- moi à vous rejoindre là haut ? Pour profiter du panorama !
- Grimpez !
- Saurait été fait déjà ; ne croyez-vous pas, si je savais le faire ?
- J’ai bien peur alors, que vous ne soyez au mieux là-bas !
Lorsque passa à son tour le lièvre dont la ruse est connu de tous, le cochon requis son aide, lui relatant la mesquinerie du singe.
Le lièvre par un jeu de lianes raccordées hissa le cochon plus haut, sur un arbre voisin, que le singe, qui ne s’en préoccupa guerre plus que de la pelure de sa dix-septième banane.

Là, le cochon aperçut l’arc-en-ciel dont il avait maintes fois entendu parler. Il se redressait pour mieux l’admirer, quand souffla un fort vent qui le précipita vers le sol.
-Aidez- moi !
-Agrippez –vous !
- Saurait été fait déjà ; ne croyez-vous pas, si je savais le faire ?
-J’ai bien peur alors, que vous ne soyez au pire là haut !
Le cochon dégringolait, quand le singe ajoutait :
-         Apprenez à grimper, vous saurez vous agripper !

Dessins de presse



samedi 1 décembre 2018

A mon avis ( Notre voix N0 : 56 )


                        
Tout d’abord, un ban pour tous les agents de santé, opérant consciencieusement. Pour les autres, on y reviendra. C’est l’objet de cet écrit. Pour ce qui est du premier groupe, dites-vous bien qu’il mérite bien plus que le ban que nous leur avons servi, car ces chers Mrs/Dames n’ont de cesse de prendre pour leur les divers soucis qui leur sont quotidiennement apportés. Et de faire ainsi en sorte qu’ils puissent trouver remède ou tout au moins soulagement. Voyez, en cette période de transition entre hivernage et harmattan, ces gens sont en train de remplacer progressivement les pilules anti-malaria par des antibiotiques à même de lutter efficacement contre les maux de la saison .Ils connaissent et aiment leur boulot. Bravo !
Bien revenons à présent à l’autre groupe, les squatters de nos districts sanitaires. Ils se reconnaitront très bien par ce point commun qu’ils partagent tous, qui consiste à ne rien faire d’autre que d’attendre la fin du mois. Mais un instant, cher lecteur ; je lis justement dans vos pensées. Et là vous êtes en train de vous dire qu’il n’y a pas que dans le domaine de la santé où se retrouve cette situation. Très juste ; en fait, tous les domaines de l’administration sont ‘’squattés’’. Mais j’ai choisi ce secteur sensible, pour mettre le doigt sur un phénomène qui l’est encore plus, à mon avis.
   Il s’agit de l’accueil du patient. Vous avez sans doute souvenance de la crise qui a secoué le secteur de la santé l’année passée. Tout le monde avait vu le problème seulement sous l’angle de vue de son effet ; dans le sens qu’un patient ou un accompagnant avait brutalisé un soignant. Personne alors n’avait pris la peine de s’interroger sur les causes d’un tel désastre. Oui, il faut le dire tout haut, un désastre, ça l’est, car aucune forme de brutalité ne devrait être défendue. Seulement il y a de fortes chances que nous soyons passés à côté du problème, en ne nous occupant que de son effet. Il y a d’ailleurs une certaine ironie dans ce fait de traiter un effet sans se référer à sa cause. En voici une illustration pour faire simple. C’est masquer avec ruban, une plaie (effet) provoquée par une infection (cause). Devinez la suite.
A mon avis ; personne ne se rendra gratuitement dans un espace sanitaire dans l’optique d’en bastonner le personnel, cela est souvent survenu dans des cas où, « nos squatters », excellant, dans leur art, notamment d’accueil du patient, ont rencontré des accompagnants perdant le contrôle. Comme dans ce témoignage d’un couple avec son enfant malade, qu’une squatteuse avait laissé en salle d’attente, en attendant des résultats d’examens. Elle ne pouvait rien faire avant, selon elle. Entendez par rien, vraiment rien ! Même pas prendre la température, même pas, installer plus confortablement,  même pas ausculter aux yeux, sur la langue … RIEN. Il fallait ATTENDRE. Le bonhomme a bien eu le temps de s’évanouir à deux reprises. Pourrait-on d’ailleurs compter tous ceux qui rendu l’âme dans ces salles d’attentes aux allures de morgues ? Quand je vous disais qu’on attendait que la fin du mois.
J’espère tout simplement toucher  quelques responsables consciencieux, à même de mieux contrôler certains agissements dans les districts de santé. Car sinon, à quoi bon quitter précipitamment la maison pour s’y rendre ,à quoi bon risquer la vie des braves sapeurs-pompiers qui roulent à toute vitesse, et à quoi bon céder le passage à l’ambulance, si c’est pour venir ATTENDRE…

lundi 26 novembre 2018

Affiche pour théâtre


  La terre ton amie en tant que pièce de théâtre
 dénonçait essentiellement la persistance des comportements
 irresponsables d'une humanité continuant de détruire son habitat déjà mal au point.


lundi 19 novembre 2018

Couverture évangéliaire


Évangéliaire en langue mooré sur les quatre apôtres

Abbé André Kaboré

Presses Africaines 






mardi 13 novembre 2018

A mon avis...

     
                      
             J’ai été agréablement surpris de constater que le pays vibrait harmonieusement du point de vue culturel surtout, en ces périodes de rentrées. De grand rendez-vous comme le SIAO ,le Tour du Faso , les Récréatrales et j’en passe , battent leur plein malgré une situation sécuritaire aux abois. C’était bien à mon avis ,la chose à faire . C’est-à-dire « continuer à vivre » ; n’en déplaise à ces térrorisés qui croient térroriser . Parlant d’ailleurs de cette étrange situation . J'ai d’autres constats alarmants qu’il me plairait de partager . 
      Mais avant tout propos, il me semble indispensable de précisément clairement mon point de chute ,ceci pour éviter tout qui pro quo. Le voici : à mon avis ,dans une république ,l’État doit être celui qui tranche en amont et en aval sur les questions d’intérêt commun. Dans l’intérêt de tous justement. Or, ceci dit ,force est de constater que nous en sommes là, très souvent loin du compte.   Tenez ,pour quelques exemples ; un précèdent gouvernement (relevant donc de l’État) avait émis un projet de loi visant à interdire certains aspects ostentatoires de pratiques religieuses. Qu’en a ton fait ? Ce projet a t-il seulement été considéré ? Ou encore ,pendant que l’éducation nationale ,(de l’État encore) peine à trouver ses marques , vous en trouvez, qui à coup d’injections budgétaires, installent des formes d’éducations parallèles ,avec pour prétention d’aider ce même État. Une seule question ;qui en contrôle la qualité et la conformité ? Et un dernier pour la route, histoire de ne pas trop vous enquiquiner . Considérez les espaces verts installés (par l’État ) dans le processus d’aménagement  des villes ; Eh bien la plupart des quartiers n’en ont plus du tout. Transformés en lieu de culte ou en « maquis ».
              A mon avis cette situation sécuritaire  désagréable a tout simplement trouvé un terrain propice dans cette forme de faiblesse de l’État, qui devra vite se ressaisir. Car le combat n’est pas perdu. En fait il ne fait que commencer. Et de mon point de vue ,il faudrait rapidement défaire  « l'ennemi » sur le front de l’éducation. Ensuite ,un modus opérandi intéressant, serait de porter la plus part de ses coups dans le registre des catastrophes naturelles, et de « continuer à vivre » en se protégeant au mieux. Car bientôt ,ce paroxysme de la bêtise humaine, où l’Homme prétend défendre Dieu trouvera son terme.

samedi 11 août 2018

Dernier né


Le citoyen Lambda

Honnête instituteur de son cher Burkina ,il est l'un des derniers 
porte- flambeau d'une intégrité en perdition ,qu'il défend et tente de restaurer.


mercredi 2 mai 2018

dimanche 25 mars 2018

L'autopsie de Soamba le lièvre...


 

Titre :
L'Autopsie de Soamba le lièvre
Auteurs :
Type de document :
texte imprimé
Editeur :
ISBN/ISSN/EAN :
978-2-84775-101-7
Format :
81 p. / Couv. ill.en coul / 20 cm.
Langues:
Français
Résumé :
(….) Quand sa femme la vit, elle lui demande : zaksoaba ! (chef de famille) Qu'est ce qui se passe ? Et ta cousine ? … Tu ne vois pas que je saigne de la fesse ! Entre que je te parle des vrais visages de ceux qui sont dans Facebook, répondit l'hyène qui regrettait déjà son imprudence. »












Ces illustrations y sont.















L'amitié de l'aigle et du vautour.



















Les hôtes de sa majesté.

Les congés du lièvre.
Zak-Soaba.